dimanche 9 septembre 2012

L'héritage du sang : 4/5


"Psychothérapeute, Madeleine connaît bien les blessures que l'amour peut infliger. Des blessures que Rachel Locklear, sa nouvelle patiente connaît, elle, trop bien. Pour son fils, elle se sent prête à tirer un trait sur sa relation pathologique avec Anton. Au fur et à mesure des séances, et alors que les souvenirs des deux femmes semblent étrangement se faire écho, Rosario, la mère de Madeleine, prêtresse Santeria, lui prédit un grand danger si elle ne s'éloigne pas de Rachel. Madeleine va alors découvrir qu'on ne peut faire taire l'héritage du sang..." (quatrième de couverture)





J'avais déjà découvert Kitty Sewell avec Fleur de glace, un roman que j'avais dévoré grâce à une intrigue bien menée et un style des plus plaisants.
 
Dans L'héritage du sang, Kitty Sewell nous prouve que ces deux points sont bien des qualités personnelles et non la chance d'un écrivain publiant son premier roman.
 
Les secrets de famille, on peut dire que Sewell sait y faire. Même si l'intrigue n'est pas pleine de rebondissements, qu'on s'attend à pas mal de choses, elle nous tient tout de même en haleine tout du long. Il plane dans ce roman une ambiance un peu sombre et un peu mystérieuse que j'ai particulièrement appréciée.

Concernant les personnages. Même si Rachel est une femme un peu spéciale, je l'ai trouvée très attendrissante et très vraie. Une femme forte qui n'a pas froid aux yeux, mais qui est prisonnière d'une attraction qu'elle ne peut contrôler. Au contraire Madeleine m'a profondément insupportée. Je l'ai trouvée vraiment naïve et un peu bête pour une psychotérapeute dans la quarantaine. Les flash-back qui nous la présente plus jeune renforce cette idée puisqu'on a l'impression qu'elle n'a pas du tout évolué depuis son adolescence. Bref, un personnage qui aurait dû être mieux travaillé selon moi.

Les flash-back justement étaient vraiment intéressants puisqu'ils nous permettaient de comprendre le passé de ces deux femmes et ce qui les a conduites où elles sont aujourd'hui, leur souffrance, leur perte, leurs problèmes... Ce sont probablement les passages que j'ai le plus aimés parce qu'ils me permettaient de mieux cerner leur personnalité.

Par contre, j'ai trouvé que la passion de Madeleine pour les fourmis était très mal développée. Du coup je n'en ai pas vraiment compris l'intérêt. Surtout que l'épisode final où elles jouent un rôle "important" m'a semblé très énigmatique. Rien n'est expliqué, tout est suggéré, ce qui était un peu dommage.

Bref, un roman que j'ai globalement beaucoup aimé, mais avec quelques détails et un personnage qui auraient pu être davantage développés.




Troisième lecture !
 

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